ma note
-/5

L'oiseau qui suspend son vol

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 2nombre de notes: 0nombre de notes: 0

les avis de Cinemasie

1 critiques: 3.75/5

vos avis

1 critiques: 3.75/5

visiteurnote
Jérôme.D 3.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Dans l'erreur

Ce qu'il faut éviter à tout prix, c'est de voir L'oiseau qui suspend son vol à la télévision, elle est incapable de rendre grâce à la beauté du film et à la rigueur de sa mise en scène. Film d'une cohérence totale, L'oiseau qui suspend son vol emprunte plus à Tarkovski et Antonioni qu'à Tsai Ming Liang ou Hou Hsiao Hsien. C'est une oeuvre âpre, désespérée sur la création. Un récit d'une logique absolument parfaite. Jeon Soo-il, auteur marginal, radical dans une Corée vouée au conformisme en sort d'autant plus grand. Tout le film travaille une logique du bord, cadre, personnage, auteur. Il questionne l'espace, l'enfermement. Met en image la programmation conceptuel de l'oiseau en vol, figé, dans les moindres aspects du film : enlisement du récit, héros lymphatique. Tout n'est que communication impossible, indifférence, séparation (magnifiquement métaphorisés par des arrières plans, des détails dans l'espace). Jeon Soo-il n'est pas à ranger quelque part, il est nulle part, en Corée, ici, ailleurs. La beauté de son travail sur la distanciation n'est jamais une finitude, mais que des questions de mise en scène, une manière de concevoir une logique à chaque éléments du film.

13 mai 2005
par Jérôme.D


info
actions
plus
  • liens
  • série/remake
  • box office
  • récompenses
  • répliques
  • photos
  • bande annonce
  • extrait audio